Ichigo - Vol. Alcool : 5,5%
Le pitch:
La dégustation:
Une robe dorée et lumineuse se laisse surplomber par une fine mousse aérienne, formée par quelques bulles. Le nez, ouvert et intense, porte sur des arômes assez caractéristiques de lambic (une acidité mêlée à un côté fermier) mais aussi de chêne et d'une pointe plus discrète de fraise. En bouche, l'attaque se veut acidulée avec une présence accrue en milieu de bouche du lambic. Une légère amertume et une rondeur arrivent en rétro-olfaction, indiquant le vieillissement en fût. Le goût de la fraise, plutôt proche d'une confiture ou d'un sirop que du fruit frais des bois (ingrédient surgelé oblige?), reste assez discret et manque peut-être légèrement de présence. L'acidité, assez élevée mais qui ne rebutera pas les initiés, reste présente jusqu'à la finale. Une belle expérimentation, qui gagnerait à utiliser plus de fraises, fraîches dans un monde parfait. Peut-être pour une future version de l'Ichigo?