Schizophrenia - Vol. Alcool : 11%
Le pitch:
La dégustation:
Servie dans son verre, la Schizophrenia nous éblouit avec sa robe rouille cuivrée profonde et lumineuse. Malgré son opacité, cette dernière nous berce de subtils reflets dorés. Rejoins par de fines bulles, la fragilité de la mousse blanche ivoire nous incite cependant à tremper nos lèvres dedans. Sans brûler les étapes, le nez décèle d'abord des notes de Whisky, de chêne et de vanille qui traduisent bien le long mûrissement de 21 mois en barrique. En aérant le verre, la bière nous dévoile cette fois un enchevêtrement d'arômes de malt, de cassonade, de vieux Porto, de caramel et d'orange confite. La première gorgée est veloutée et liquoreuse. Comme au nez, le goût de Whisky s'exprime ouvertement mais finit par s'harmoniser avec les douces saveurs fruitées de la Big Nose afin de créer une osmose intéressante. D'autres saveurs boisées, caramélisées et légèrement madérisées s'accrochent au palais. La sucrosité de la bière s'atténue légèrement en fin de bouche grâce à la présence des houblons, ce qui permet d'éviter l’écœurement après 50cl. Une faible amertume se fait d'ailleurs ressentir en fin de dégustation. Une bière relativement bien équilibrée qui exprime bien sa double personnalité.
Alain de Bouvère