Beavertown

Beavertown vendue complètement à l'industriel Heineken

Tout débute en 2018 lorsque le groupe industriel néerlandais Heineken approche la brasserie londonienne artisanale Beavertown. Les rumeurs que nous reportions au mois de mai 2018 s'avèrent concrètes et aboutissent à une vente de 49% des parts de Beavertown vers Heineken en juin de la même année pour un montant de 40 millions de livres sterling. Cette annonce amorça une réaction en chaîne avec le retrait de plusieurs brasseries participantes au festival organisé en Angleterre par Beavertown mais aussi le lancement de la construction d'une nouvelle brasserie à Tottenham Hale, sobrement intitulé Beaverworld (sic) afin de s'imposer comme plus grand producteur de la capitale anglaise.

L'été dernier, Beavertown annonçait l'ouverture de son premier pub, le Corner Pin, également situé à Tottenham (dans le nord de Londres donc). Cette ouverture suivait également le lancement d'une microbrasserie et d'un bar dans le stade des Tottenham Hotspur.

Comme d'habitude, le propriétaire et créateur de Beavertown jura à l'époque que la brasserie conserverait son identité, sa qualité et que l'industriel n'apporterait que son support logistique et financier. Plant vient donc de confirmer que l'histoire se répète puisque les 51% de parts restantes sont définitivement vendues à Heineken. L'ancien CEO se retire donc de la brasserie et continuera d'officier comme consultant (ce titre étant sans doute volontairement nébuleux). Il sera remplacé par Jochen Van Esch, de l'écurie Heineken.

Sans surprise, l'information dévoilée par la presse anglaise a rapidement été suivie par un communiqué de presse de la division nationale d'Heineken qui assure que rien ne changera. Sauf qu'à nouveau, l'histoire se répète souvent et le public peut s'attendre à observer des baisses de qualité, des ventes étendues et plus de publicités accompagnées de licenciements et de restructurations massives.

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