diaboliques

EURO 2016: notre sélection de bières diaboliques

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A moins de vivre en ermite dans une grotte, vous savez que la Belgique affrontera l'Italie au football ce lundi 13. Pour ne pas se fier qu'au talent de nos joueurs, ni au chiffre porte-bonheur-malheur, soutenons clairement nos diables. Et puis, cette sélection de bière donne aussi un prétexte à ceux qui n'aiment pas forcément le foot de participer à la liesse populaire! Alors rangez les Jupiler à leur place (dans la toilette) et découvrez de vraies bonnes bières de chez nous:

Duvel (Duvel-Moortgat): championne de la notoriété, elle doit son nom au dialecte brabançon et signifie "diable" (même racine que "duivel" ou "devil"). Fort de ce savoir méconnu, vous pouvez également vous procurer le pack de dégustation lancé il y a peu: il contient toutes les "triple hop" et permet d'exercer ses papilles avant d'entamer le grand final.

Duivels Bier (Boon): un nom moins mystérieux pour cette bière brune aux saveurs sucrées. Parfaite pour accompagner un dessert, ou le remplacer, elle convient également pour préparer certains plats nationaux comme une bonne carbonnade. Mais avouons que la météo ne s'y prête pas (et qu'on ne vas pas s'en plaindre).

Satan Gold (De Block): une affaire familiale qui roule pour cette brasserie qui connaît également un succès grandissant dans de nombreux pays. La Gold reste un classique maîtrisé mais la gamme compte de nombreux autres styles de bière et la brasserie ne manque pas de ressources. Affaire à suivre!

Lucifer (Het Anker): le petit nom du diable, qui signifie "porteur de lumière" pour une bière, du coup, blonde. Brassée non loin de Bruxelles, aux côtés de la Gouden Carolus et d'un whisky belge! Complexe et costaude, son caractère colle assez bien au personnage cornu (non pas le doudou de Mons).

The Beast 666 (Anders, pour Vossen met de Meynen): A ne pas confondre avec la "666" brassée pour Iron Maiden (bière sympathique mais à réserver aux fans du groupe), ce doux code évoque le démon mais également l'Empereur Romain dans le livre de l'Apocalypse. Fruitée et légère, elle se targue d'avoir un taux d'alcool de 6,66%.

Diôle (Brasserie des Carrières): existante en plusieurs variantes, cette bière allie la passion de deux amis qui mettent en avant les produits du terroir belge. Dans le patois local, le nom désigne surtout instrument pour polir le marbre mais l'étiquette représente bien la queue fourchue d'un diable.

Voilà un bon échauffement, avant de (pourquoi pas) poursuivre avec La bière du démon (France), des superbes bières du Trou du Diable (Canada) ou rester dans le thème avec une Judas ou un Fruit défendu (Belgique) ou carrément une apothéose de trappistes pour chercher l'absolution!

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