Avec la nouvelle bière en édition limitée Griotteke, la brasserie Timmermans renoue avec la tradition des krieks élaborées avec des griottes de Schaerbeek. Cette variété de cerise, plus acides et amères, sont récoltées à la main et provenaient en grande partie de la commune du nord de Bruxelles : Schaerbeek (dont la mascotte est encore l'âne, qui transportait les griottes au marché). C'est d'ailleurs la jeune artiste originaire de Schaerbeek, Lauranne van Naemen, qui signe l'étiquette exclusive de la Griotteke. Et pour boucler l'encrage local, une partie des recettes des ventes sera versée à l'association Bûûmplanters qui favorise la plantation de griottiers à Schaerbeek mais aussi d'autres arbres fruitiers dans des écoles et centres de soins résidentiels.
"Nous laissons macérer les cerises de Schaarbeek entières pendant environ six mois dans du jeune lambic pour arriver un ratio de 240 grammes de fruits par litre de lambic. Le lambic à la griotte est ensuite mélangé avec du lambic ayant mûri dans des fûts de Pinot Noir et de Bourgogne. Dès que la bouteille est scellée, la refermentation commence ", explique Anthony Martin, propriétaire de la brasserie Timmermans.
Il précise également le travail de l'artiste : "Lauranne a été inspirée par la cuve d'empâtage, le chai à foudres et par la magie du moût qui refroidit dans la cuve de refroidissement. L'étiquette reprend des éléments typiques de notre brasserie d'Itterbeek qui l’ont marquée tels que les robinets, les carrelages, les cuves, la marque des foudres et les vitraux art-déco de la maison du brasseur. Ce qui rend le travail de Lauranne si particulier, c'est qu'elle laisse libre cours à son imagination et à ses émotions à travers son Bic. Pour Griotteke, elle a choisi le bleu royal et le rouge rubis, deux couleurs qui symbolisent la brasserie et la bière."
La brasserie Timmermans à Itterbeek a été créée en 1702 (soit il y a 320 ans) dans une ferme à deux pas de l’église et se revendique plus ancienne brasserie de lambic du monde encore en activité. Le bâtiment historique fut sauvé en 1993 par le groupe Martin qui décidé de préserver le patrimoine local face à un vaste projet immobilier.
