Un ancien travailleur de la brasserie de Jupille, appartenant au groupe AB Inbev, est jugé en ce moment pour menace d'attentat suite à l'envoi de messages annonçant une tuerie de masse à ses anciens collègues après son licenciement. L'employé travaillait comme saisonnier depuis deux ans dans la brasserie située en région liégeoise, avant d'être licencié pour plusieurs manquements au règlement du travail. Il a ensuite débuté par du harcèlement envers son ancien chef avant de proférer des menaces violentes pendant l'été. Fin juillet, il envoie des messages équivoques à plusieurs anciens collègues indiquant qu'il aurait acheté une arme puis qu'il passerait à l'acte le 31 juillet (invitant même deux personnes qu'il semblait apprécier à ne pas venir au travail)...
Connu de la justice pour avoir déjà menacé de faire exploser une maison, le prévenue est passé devant le parquet qui a requis une peine de deux ans de prison et une amende face au tribunal correctionnel de Liège. La violence des propos implique même une menace d'attentat contre la brasserie d'AB Inbev. Heureusement, un recoupement d'informations des responsables de la brasserie a permis de prévenir la police avant toute exécution réelle des menaces. La sécurité du site de Jupille avait même été renforcée. Le jugement devrait être connu pour ce 3 novembre 2022.