Quand et comment votre passion pour la bière (et le brassage) est apparue ?
Nicolas Masscho : "Nous imaginons le brassage amateur comme une passion telle que commencer à jouer du garage rock : on essaye de jouer (brasser) nos styles préférés. Car brasser, c'est très rock 'n roll selon nous. En 2012, j'étais déjà fan de brasseries étrangères comme Brooklyn Brewery ou Stone Brewing et de leurs histoires. Ce qui compte pour elles, c'est l'innovation et pas seulement les traditions et l'héritage historique. Ils ont démarré en brassant dans des garages pour leurs proches et communautés avant de vendre localement puis à l'exportation tout en influençant d'autres brasseurs et brasseuses amateurs, aux alentours ou au niveau national. Pour moi, brasser s'apparente à la musique ou à la nourriture : des styles alternatifs attirent désormais aussi le grand public qui apprécie ce genre de choses."
Comment avez-vous été sélectionnés pour participer à Beer Masters ?
Quel est l'impact de votre victoire et comment envisagez-vous votre futur dans le brassage ?
Nicolas Masscho : "Nous aimerions représenter le brassage amateur et en devenir des ambassadeurs. Tous les Belges devraient avoir envie d'essayer, c'est fun, plein de découvertes et créatif. La bière rapproche les gens autour de discussions et d'expériences communes. Nous devrions être un peu plus chauvins avec la bière comme les Français le sont avec le vin. Brasser est devenu accessible. C'est une belle opportunité pour inventer ou moderniser des styles de bières comme d'autres pays l'ont fait (USA, Angleterre, pays scandinaves...) ! Nos grosses brasseries belges devraient promouvoir le brassage amateur comme une façon de se lier plus intimement avec leurs consommateurs et pourquoi pas en organisant aussi des concours qui verraient des bières professionnelles affronter des bières de fans."
Pour ceux qui ont manqué l'émission Beer Masters lors de sa diffusion, l'entièreté du concours est normalement disponible gratuitement sur la plateforme VTM GO.