Brewdog nous offre l'opportunité d'effectuer un tour du monde mensuel des mauvaises nouvelles avec une escale en France où le journal Libération annonce la fermeture subite (en janvier 2025) des bars de Nice (centre-ville) et Paris (quartier du Marais). Cette information ne s'arrête pas là puisque la presse évoque des témoignages, sans surprise, d'anciens travailleurs et de fournisseurs qui se plaignent d'une série d'éléments à charge de Brewdog.
Avec une annonce surprise peu avant Noël, Brewdog officialisait donc la fermeture de ses deux établissements chez notre voisin du sud. Mais de nombreux prestataires, ouvriers et fournisseurs se sont rapidement inquiétés de la question des factures et salaires ouverts... sans jamais recevoir de réponse du géant écossais. Idem pour les travailleurs qui ont appris leur licenciement subitement, le prenant comme un coup de massue.
Un post (rapidement supprimé par Brewdog) évoque explicitement la situation :
"Beaucoup de personnes s'interrogent sur ce qu'il se passe au Brewdog Le Marais. Et bien, un jour nous sommes arrivés et ils nous ont annoncé que nous fermerions probablement. Puis soudainement ils nous ont donné un préavis de deux semaines sans date précise pour savoir quand la fermeture aurait lieu. Des questions sans réponses et un ultimatum avec zéro solution ou réponse. Extrêmement irrespectueux et horribles pratiques professionnelles. Notre équipe entière n'a jamais eu autant ce sentiment d'être jetable. Une société qui vaut des millions et qui est à 100% uniquement pour son profit et pas pour les personnes. Ne soutenez pas Brewdog, surtout si vous êtes en France. [...]"
Brewdog a répondu à Libération n'avoir aucun problème et aucune dette. Nous vous laissons juge dans cette affaire, compte tenu de la réputation sulfureuse de la brasserie "punk" qui souhaitait s'inscrire (à ses débuts en tout cas) à contre-courant des pratiques commerciales immorales des groupes industriels.
